Omdat het zo'n charmant verhaal is. Uit het Luikse. Ik plaats dit niet als Frère Lapin maar als Breur. Waarom zal spoedig blijken !
Cette recette permit à l’Echevin du Tourisme de la ville de Liège de remporter haut la main le concours de la cuisine liégeoise en 1981. Concours qui vit des Personnalités du monde politique s’affronter pacifiquement… devant les fourneaux de l’école d’Hôtellerie en réalisant ou en essayant de réaliser un plat typiquement de chez nous.
Ingrédients : Bien sur,1 lapin, 400 gr de pomme de terre, 1 bouteille de cidre sec, 50 gr de persil, 3 échalotes et 2 carottes, 300 gr de farine, 150 gr de pruneaux séchés, 100 gr de sirop de Liège, 3 /4 de bière brune, sel, poivre, 2 verres de pékèt, 150 gr de lard ligné maigre.
Préparation : Découper le lapin, le saler et le poivrer. Rouler-les
morceaux dans la farine. Eplucher les échalotes et les carottes.
Eplucher les pommes de terre et les mettre en cuisson.
Faire sauter 100 gr de saindoux (beurre) jusqu'à bonne coloration et mettre en braisière préchauffée. Dégraisser-le sautoir de moitié .
Faire suer les échalotes et carottes émincées dans le sautoir avec le foie. Les ajouter au lapin sur lequel on a rajouté un peu de farine.
Dégraisser et déglacer au cidre et à la bière brune. Ajouter le bouquet garni, le sel et le poivre. Veiller à ce que ce soit bien de niveau.
Mettre le sautoir sur le feu jusqu’à ébullition sans couvercle, ensuite mettre au four à feu moyen pendant 30 à 35 minutes.
Pendant ce temps : Blanchir les lardons dans une petite sauteuse avec eau froide et faire cuire jusqu’au premier bouillon. Les égoutter et les rafraîchir à l’eau froide.
Tremper les pruneaux dans le pékèt. Lier la sauce au sirop de Liège, rectifier l’assaisonnement, retirer le bouquet garni et ajouter les lardons et les pruneaux (5 minutes avant).
Servir en cocotte les pommes de terre à part, persillées, beurrées, muscadées, et poivrées. Bien arroser les morceaux.
L’histoire du cuirassier MAWET.
Sous l’empire, Liège faisait partie du département de l’Ourthe. Beaucoup de Liégeois furent incorporés dans la «grande Armée ». François Mawet fut de ceux là. Le cuirassier Mawet, robuste et truculent, avait la réputation de sabreur mais encore, était connu par tout le bivouac pour sa façon originale de préparer le lapin.
Le 1° décembre 1805, la veille de la bataille d’Austerlitz, le cuisinier de Napoléon se trouva bloqué par les armées russo-autrichiennes. C’est alors que Roustant, le fidèle Mameluk, eut l’idée d’appeler Mawet pour qu’il prépare son fameux lapin pour l’Empereur. Ce qui fut fait !
Napoléon s’adressant au Liégeois, lui demanda ce qu’était ce plat.
« Cè comme çoulà qu’on fait l’robète à Lîdje, Sire » répondit Mawet.
« Mais quel est ce goût étrange qui chatouille les papilles ? » demanda l’Empereur.
« Min cè l’pékèt édon Sire »
Blessé à la Moskova en 1812, Mawet devait se résigner à regagner les bords de Meuse. Son décès y fut enregistré le 10 juin 1816.
Dans son homélie, le curé Boussard de la paroisse de St Pholien, eut cette phrase hardie et un peu inconvenante « Mawet est le seul Liégeois à qui l’histoire n’a pas posé de lapin ».
Copie conforme Joseph LEDENT – Seigneur de la Grasse Poule
Cette recette permit à l’Echevin du Tourisme de la ville de Liège de remporter haut la main le concours de la cuisine liégeoise en 1981. Concours qui vit des Personnalités du monde politique s’affronter pacifiquement… devant les fourneaux de l’école d’Hôtellerie en réalisant ou en essayant de réaliser un plat typiquement de chez nous.
Ingrédients : Bien sur,1 lapin, 400 gr de pomme de terre, 1 bouteille de cidre sec, 50 gr de persil, 3 échalotes et 2 carottes, 300 gr de farine, 150 gr de pruneaux séchés, 100 gr de sirop de Liège, 3 /4 de bière brune, sel, poivre, 2 verres de pékèt, 150 gr de lard ligné maigre.
Préparation : Découper le lapin, le saler et le poivrer. Rouler-les
morceaux dans la farine. Eplucher les échalotes et les carottes.
Eplucher les pommes de terre et les mettre en cuisson.
Faire sauter 100 gr de saindoux (beurre) jusqu'à bonne coloration et mettre en braisière préchauffée. Dégraisser-le sautoir de moitié .
Faire suer les échalotes et carottes émincées dans le sautoir avec le foie. Les ajouter au lapin sur lequel on a rajouté un peu de farine.
Dégraisser et déglacer au cidre et à la bière brune. Ajouter le bouquet garni, le sel et le poivre. Veiller à ce que ce soit bien de niveau.
Mettre le sautoir sur le feu jusqu’à ébullition sans couvercle, ensuite mettre au four à feu moyen pendant 30 à 35 minutes.
Pendant ce temps : Blanchir les lardons dans une petite sauteuse avec eau froide et faire cuire jusqu’au premier bouillon. Les égoutter et les rafraîchir à l’eau froide.
Tremper les pruneaux dans le pékèt. Lier la sauce au sirop de Liège, rectifier l’assaisonnement, retirer le bouquet garni et ajouter les lardons et les pruneaux (5 minutes avant).
Servir en cocotte les pommes de terre à part, persillées, beurrées, muscadées, et poivrées. Bien arroser les morceaux.
L’histoire du cuirassier MAWET.
Sous l’empire, Liège faisait partie du département de l’Ourthe. Beaucoup de Liégeois furent incorporés dans la «grande Armée ». François Mawet fut de ceux là. Le cuirassier Mawet, robuste et truculent, avait la réputation de sabreur mais encore, était connu par tout le bivouac pour sa façon originale de préparer le lapin.
Le 1° décembre 1805, la veille de la bataille d’Austerlitz, le cuisinier de Napoléon se trouva bloqué par les armées russo-autrichiennes. C’est alors que Roustant, le fidèle Mameluk, eut l’idée d’appeler Mawet pour qu’il prépare son fameux lapin pour l’Empereur. Ce qui fut fait !
Napoléon s’adressant au Liégeois, lui demanda ce qu’était ce plat.
« Cè comme çoulà qu’on fait l’robète à Lîdje, Sire » répondit Mawet.
« Mais quel est ce goût étrange qui chatouille les papilles ? » demanda l’Empereur.
« Min cè l’pékèt édon Sire »
Blessé à la Moskova en 1812, Mawet devait se résigner à regagner les bords de Meuse. Son décès y fut enregistré le 10 juin 1816.
Dans son homélie, le curé Boussard de la paroisse de St Pholien, eut cette phrase hardie et un peu inconvenante « Mawet est le seul Liégeois à qui l’histoire n’a pas posé de lapin ».
Copie conforme Joseph LEDENT – Seigneur de la Grasse Poule
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